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GP d’Italie : devant la victoire de Sebastian Vettel, Monza râla

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Formule 1. L’Allemand a été hué par les tifosi pro-Ferrari hier sur le podium.

Sebastian Vettel sur le podium du GP d'Italie, à Monza. A sept courses de la fin du championnat, ses adversaires ne croient pas vraiment pouvoir le priver d'un quatrième titre mondial d'affilée. (Photo Olivier Morin. AFP)
Publié le 08/09/2013 à 21h46

Sebastian Vettel ne rend pas service aux diffuseurs des Grands Prix. Le pilote Red Bull-Renault est en train de tuer le suspense bien avant la fin de la saison. Hier à Monza, en Italie, quelques heures après un nouveau succès du triple et bientôt quadruple champion du monde, les équipes ont remballé le barnum de la F1 pour prendre la direction de Singapour puis de la Corée, du Japon, de l’Inde et d’Abou Dhabi, avant deux ultimes représentations au Texas et au Brésil.

Sept rendez-vous qui, sauf catastrophe, comme l’a souligné hier Fernando Alonso, coincé entre les deux Red Bull à l’arrivée, ne devraient pas contrarier la marche de Vettel vers le sacre.

Le bide

Les sifflets au pied du podium

C'est bien connu, tout ce qui n'est pas rouge frappé d'un petit cheval noir qui se cabre n'a pas grâce aux yeux des tifosi. Alors quand quelqu'un a l'outrecuidance de battre un pilote de la Scuderia à domicile, les spectateurs ne font pas dans la demi-mesure. Depuis quelque temps, Vettel, sans doute jugé trop dominateur, est systématiquement hué. Hier, les adorateurs de Ferrari ont battu des records. Vettel a préféré s'en amuser en déclarant au micro de Jean Alesi - ancien pilote Ferrari - qui l'interrogeait : «L'année dernière, j'avais été surpris d'être hué. Cette année, je m'y attendais.»

Les miracles

Météo et accrochages

Sur la piste la plus rapide de la saison et parmi les plus dangereuses, les pilotes redoutaient la pluie. L'