L’équipe de France entame face à la Lituanie (21 heures, Canal + Sport) le deuxième tour de son Euro slovène dans une situation de relatif confort. Après une défaite inaugurale qui a fait tache contre l’Allemagne, les Bleus ont enchaîné quatre victoires, les amenant déjà tout près des quarts de finale (un succès ce soir, combiné aux revers de la Belgique et de la Lettonie, les qualifierait). Et même si la manière se place trop souvent sur courant alternatif, les cadres veillent au grain.
Surprises. Dans un Euro de basket-ball, l'homogénéité est telle que les surprises sont légion. Hormis la Turquie et la Russie, logiquement éliminées dès le premier tour car victimes de nombreux forfaits, cette édition ne déroge pas à la règle : l'Espagne a été battue par le pays hôte et la Grèce se retrouve en très mauvaise posture pour continuer son chemin… Autant dire que l'équipe de France peut se sentir heureuse d'être sortie de sa poule avec le plein de points et des avertissements sans frais. Mais les Bleus ont le besoin de se faire peur pour réagir. Par trois fois en cinq matchs, ils se sont retrouvés menés à la pause. Lundi soir, une défense absente a même encaissé 30 points en dix minutes face à la modeste Belgique.
L'entraîneur, Vincent Collet : «Je me suis demandé si on n'était pas en train de vivre un cauchemar encore plus marquant que contre l'Allemagne, parce qu'on y était encore moins. On a beau prévenir les joueurs, ils se disent qu'ils