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Libération
De notre envoyé spécial

L'équipe de France se rattrape face au Bélarus

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publié le 11 septembre 2013 à 1h37

Les Bleus sont assurés de disputer les barrages des éliminatoires du Mondial 2014 en inversant le sens de leur histoire récente pour s'imposer sur un score plantureux (4-2, pas mal pour une sélection qui n'avait pas mis un pion depuis cinq matchs) mardi à Gomel contre la sélection biélorusse. Les témoins auront eu du mal à suivre le fil. Les joueurs tricolores ont en effet ramé dans un courant qui aura rarement été aussi contraire. Une première mi-temps de cauchemar (1-0 pour les locaux aux citrons), où ils se seront fait exploser sur tous les ballons par des adversaires à la fois plus agressifs et plus mobiles. Deux bourdes de leur gardien – et meilleur joueur depuis le début des éliminatoires – Hugo Lloris, qui souffrait en fait en silence : victime d'une gastro-entérite (comme quoi les containers de flotte et de nourritures importés depuis la France ne les mettent pas à l'abri de ce genre de mésaventure), il n'a pris la décision de jouer que le jour du match, décision qu'on peut a posteriori juger malheureuse.

Les Bleus auront aussi dû supporter le rendement cataclysmique d’un bon tiers de l’équipe, d’un Eric Abidal pris de vitesse à un Gaël Clichy perdant sur tous les duels, en passant par le jeune (20 ans) Paul Pogba qui semblait voguer où le vent le portait sans considération pour l’équilibre de l’équipe et les souffrances exponentielles d’un Blaise Matuidi obligé, du coup, de tenir le milieu de terrain pour deux.

L'équipe de France s'en est pourtant tirée pa