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Interview

«Derrière le sport, il y a du marketing et une image de marque»

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Yves Matton, directeur de la compétition chez Citroën, précise les objectifs des saisons à venir.
La Citroën (WRC) conduite par Khalid al­ Qassimi (pilote qui a permis le partenariat avec Abou Dhabi) à Coffs Harbour (Australie), vendredi. (Photo AFP)
publié le 13 septembre 2013 à 19h36

Privé de Sébastien Loeb, en préretraite des rallyes, Citroën a laissé filer le titre pilote cette saison. A quatre épreuves de la fin, conserver le titre constructeurs reste un objectif réaliste. Mais, pour la première fois depuis dix ans, la marque aux chevrons n’a pas dominé le championnat du monde des rallyes face à Volkswagen, qui a engagé sa nouvelle Polo pour le Français Sébastien Ogier. Formé chez Citroën, Ogier pourrait être sacré champion du monde dès ce week-end en Australie. Yves Matton, directeur de la compétition du constructeur français, détaille les objectifs sportifs de Citroën pour les prochaines années.

Quelles sont les grandes orientations sportives de Citroën ?

A partir de 2014 nous serons engagés dans le championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC), avec Sébastien Loeb (39 ans) et Yvan Muller (44 ans et quatre fois champion du monde de la spécialité). Une troisième voiture pourrait être engagée en fonction du règlement. On continuera à exploiter notre savoir-faire dans le championnat du monde des rallyes (WRC). Notre partenariat avec Abou Dhabi couvre les saisons 2014 et 2015. Ensuite on verra ce que deviendra le WRC. Le bémol repose sur les projets de la Fédération internationale de l’automobile, avec lesquels on n’est pas toujours en phase.

Un de ces championnats sera prioritaire ?

Non, même si le programme du WTCC apparaît plus global et international, il concerne des marchés très porteurs : Chine, Amérique du Sud et Russie. Pour la première fois, on va disputer ce championnat avec une voiture de la gamme Citroën - l’Elysée C - alors que nous con