Après la victoire de vendredi à Bordeaux (2-0), dernière borne avant le premier match de Ligue des champions contre l'Olympiakos, ce soir, au Karaiskakis Stadium d'Athènes (1), l'entraîneur du Paris-SG, Laurent Blanc, s'est senti de jouer un peu avec les journalistes : «Parfois, on passe la semaine à préparer le match. On essaye de penser à l'adversaire, de mettre en place une stratégie. Là, pas du tout. C'était une semaine consacrée aux sélections nationales et on a récupéré les joueurs très tard. J'avais un peu de craintes à ce niveau-là et pourtant, quand vous regardez notre match à Bordeaux, c'est certainement le plus abouti que nous ayons joué cette saison. Ça veut dire que l'équipe commence à comprendre ce qu'on veut produire. Et ça veut dire aussi que l'entraîneur ne sert finalement pas à grand-chose [rires]. Le football est parfois terrible.»
Cornaquer. De la part d'un entraîneur qui fut à peu près le sixième choix de la direction qatarie lors de la dernière intersaison, dont l'ex-directeur sportif Leonardo ne voulait pas et que la Terre entière tient pour sous-dimensionné par rapport au poste qu'il occupe et aux mégastars qu'il a la charge de cornaquer, ces mots se savourent. Laurent Blanc plaisante. Il n'a jamais autant pesé que vendredi : un 4-3-3 (quatre défenseurs, trois milieux et trois attaquants) contredisant le 4-4-2 de son prédécesseur, Carlo Ancelotti, choisi pour la troisième fois, une maîtrise expone