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Libération

Claudio Ranieri, un coach culotté

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Ligue 1. Monaco, le club de l’Italien free-style, rencontre le PSG dimanche soir, au Parc des Princes.
publié le 20 septembre 2013 à 20h16

Avant de s'abandonner au spectacle des millions d'euros de transferts ou de salaires qui investiront la pelouse du Parc des Princes dimanche (sur Canal + à 21 heures), lors du choc entre le Paris-SG (3e de Ligue 1) et l'AS Monaco (1er), il faudra jeter un coup d'œil au vieux (61 ans) bonhomme grisonnant sur le banc de l'équipe de la principauté. Car l'entraîneur italien Claudio Ranieri sera l'acteur principal de la pièce à suivre, un paradoxe prodigieux dans un monde où l'importance prise par les superstars du foot a effacé jusqu'à l'idée même que l'on pouvait les diriger.

Ceux qui ont vu in situ les matchs de Monaco cette saison sont revenus avec une vision psychédélique : ces mecs-là jouent comme des beatniks ; une sorte de déséquilibre permanent où les joueurs de côtés attaquent comme des mabouls (jusqu'à huit joueurs concernés par les phases offensives) et provoquent par le dribble, au mépris du danger et de la doxa d'une Ligue 1 où chaque ballon perdu est un péché mortel. A cette frénésie, Ranieri ajoute l'inexpérience : quatre joueurs de 19 ans (et un de 20 ans) sur le terrain lors de la victoire à Marseille (2-1) le 1er septembre.

Antienne. Interrogé dans l'Equipe sur la portée de son travail, Ranieri relativise : «Il y a encore beaucoup de choses à faire. J'ai envie de savoir comment mon équipe va réagir sous la pression de l'adversaire, quand elle devra rester compacte et concentrée. J