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Libération
Récit

Singapour, la F1 dans la lumière

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L’épreuve disputée en nocturne est le seul des nouveaux Grand Prix à connaître le succès.

Publié le 20/09/2013 à 20h06

L

e Grand Prix de Singapour est apparu au calendrier en 2008. Depuis, le succès de cette course exotique ne se dément pas. Pour la sixième édition, qui se déroule ce week-end, l’épreuve disputée dans la petite république pourrait être décisive dans la course au titre mondial. Si l’Allemand Sebastian Vettel, vainqueur ces deux dernières années, ajoute un succès à sa collection, il sera pratiquement assuré de remporter un quatrième titre de suite et deviendra le recordman des victoires sur ce tracé pas comme les autres.

Exigences. Dès la première édition, ce Grand Prix inédit a remporté tous les suffrages du côté des pilotes comme des techniciens et, surtout, des spectateurs. Soucieux d'offrir aux promoteurs de la F1 une course complètement différente, les organisateurs ont cumulé les atouts en proposant un tracé tortueux à souhait, dessiné sur les grandes avenues au pied des buildings et des grands hôtels du quartier des affaires, avec vue sur le port. Il s'agissait déjà d'un argument de poids, mais les Singapouriens ont en plus obéi aux exigences de Bernie Ecclestone, le responsable commercial de la F1, en acceptant de décaler leur course en fin de journée, pour coller aux horaires habituels des GP européens. Ils ont ainsi inventé la première course de F1 de l'histoire à se disputer en nocturne, au cœur de la ville.

Ainsi, les promoteurs de la course de Singapour n’ont eu aucune difficulté à attirer le public, local d’abord, dont le pouvoir