Fernando Alonso, au volant d’une Ferrari toujours plus performante en course qu’en qualification, a «remporté» le Grand Prix de Singapour. Précision d’importance, l’Espagnol a signé cette performance derrière Sebastian Vettel qui, lui, évoluait sur une autre planète, au volant de sa Red Bull -Renault.
Car, dès le deuxième virage, Vettel s’est une fois de plus avéré intouchable. Comme la Formule 1 ne s’embarrasse pas de morale, c’est donc bien le jeune Allemand qui a empoché les 25 points de la victoire, s’approchant un peu plus de son quatrième titre de champion du monde.
La perf : Kimi Räikkönen
Le Finlandais Kimi Räikkönen n'est vraiment pas un pilote comme les autres. A la conclusion d'une semaine mouvementée, au cours de laquelle le numéro 1 de Lotus a révélé que son équipe lui devait quelques millions de dollars, Räikkönen a produit l'une des plus belles courses de sa carrière. Mal qualifié à la suite de fortes douleurs au dos, le Finlandais a songé à déclarer forfait. Mais il a finalement été soigné avec succès pour tenir les deux heures de l'épreuve disputée en nocturne, par une forte chaleur humide. L'ancien champion du monde, qui n'est pas du genre à se plaindre, n'a pas fait grand cas de son dos à sa descente de voiture. «Je n'ai pas trop senti la douleur pendant la course. Alors que [samedi] je ne pouvais presque pas conduire. Maintenant, on a dix jours de repos pour régler le problème.»
Dans ces conditions difficiles, Räikkönen a réalisé un genre d'exploit. Parti d'une lointaine 13