Mercredi, le Paris Saint-Germain s'impose péniblement 1-0 à Valenciennes grâce à une jolie frappe croisée de Cavani. Encore un but que les Parias Cohortis n'auront pas vu. Ce soir-là, l'accès au stade est refusé à ce groupe de supporteurs. Le stadier est catégorique : «Ils ont dit que c'est mort.» Ils, ce serait les responsables de l'enceinte de Valenciennes. Mais dans cet énième épisode de la saga des supporteurs parisiens contestataires refoulés, les responsabilités sont difficilement identifiables. Surtout lorsque le président du club valenciennois lui-même se plaint du manque de Parisiens dans les tribunes du Hainaut. Alors, supporteurs violents, préfecture parano, forces de l'ordre trop zélées ou coup de fil discret des dirigeants du PSG à leurs homologues de Valenciennes ? En tout cas, un nouvel épisode des relations tumultueuses entre le club et ses fans.
Interdits de stade, mais par qui ?
Mercredi, une cinquantaine des Parias Cohortis ont fait le déplacement à Valenciennes pour encourager le PSG lors de la 7e journée de la Ligue 1. Ils sont plutôt optimistes. Aucune notification d'arrêté préfectoral ni d'annulation des billets. Des policiers viennent même à leur rencontre, après s'être concertés avec la sécurité du stade, pour leur donner le feu vert. «Les forces de police nous ont escortés jusqu'au stade et une fois là-bas on décide finalement de