C’est une autre partie, qui se dispute en coulisse. L’Olympique de Marseille, qui joue ce soir à Dortmund (20 h 40 sur BeIn) son deuxième match de Ligue des champions, livre une autre rencontre, face à la ville, pour les conditions d’utilisation du Stade-Vélodrome, qui sera tout neuf en juin. Et là, à en croire un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) Provence-Alpes-Côte-d’Azur qui sera présenté lundi en conseil municipal, c’est souvent la ville qui perd. Parfois lourdement.
Un quart du rapport est consacré aux relations entre l’OM et la municipalité au sujet de ce stade construit en 1937, agrandi pour la Coupe du monde 1998, et qui sera livré fin juin. Il passe de 58 000 à 67 000 places pour 247 millions d’euros, dont 132,5 de contributions publiques (dont 42,5 pour la ville, endettée pour cela sur trente ans). Marseille a choisi le partenariat public-privé (PPP), avec Arema, groupement formé autour de GFC Construction.
Une fois ce dernier choisi, au terme du «dialogue compétitif», la ville a nettement augmenté sa contribution, note le rapport. Ce qui porte atteinte à l'égalité entre les candidats, mais le rival évincé, Vinci, n'a curieusement pas insisté.
Ce recours au PPP pour un stade municipal se justifie, rappelle la chambre, lorsqu'il offre une solution «moins coûteuse» pour la collectivité. Or, l'évaluation préalable effectuée par cette dernière n'était «pas suffisamment étayée». Le conseil municipal a voté sans être«en situati