Maigre consolation pour Citroën, auquel les deux titres (pilote et constructeur) vont échapper : après la décennie Loeb, c’est encore un Sébastien formé par la marque aux chevrons qui remporte le titre mondial des rallyes. A 29 ans, Sébastien Ogier (Volkswagen) succède au palmarès à son modèle après avoir dominé la saison 2013 (6 victoires, série en cours) et glané hier, lors de la première journée du rallye de France, en Alsace, le petit point le mettant mathématiquement à l’abri d’un retour du Belge Thierry Neuville, le dernier à pouvoir le priver du sacre.
La révélation
Né à Gap dans les Alpes-de-Haute-Provence, Sébastien Ogier s’est orienté vers la pratique du ski dès son plus jeune âge, passant plus tard son monitorat en parallèle d’études de mécanique automobile avec l’espoir de devenir mécanicien de course. Se préparer à avoir un métier était aussi le moyen de rassurer ses parents, son père livreur de fioul et sa mère secrétaire comptable.
Le ski n’étant pas suffisant pour assouvir sa soif de glisse et de vitesse, Sébastien Ogier tente sa chance en participant à l’opération «Rallye jeunes», organisée par la Fédération française du sport automobile, visant à détecter de nouveaux talents. Avec une expérience limitée du pilotage, Sébastien Ogier s’impose en décembre 2005. Il se voit offrir de participer à des épreuves nationales, et s’y fait remarquer par ses qualités d’attaquant et sa vitesse de pointe. Un certain Sébastien Loeb, qui a