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Analyse

Le football tricolore au révélateur qatari

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Au nom de l’exigence de perfection, le Paris-SG, qui rencontre l’OM dimanche à Marseille, se débarrasse progressivement de ses joueurs français.
Jérémy Ménez et Abou Diaby à l’entraînement, à Clairefontaine. (Photo Franck Fife. AFP)
publié le 4 octobre 2013 à 20h26

L'attaquant parisien Jérémy Ménez ne devrait pas fouler la pelouse du Stade-Vélodrome de Marseille, dimanche, où une équipe de la capitale en pleine bourre disputera le clásico pour le compte de la 9e journée de Ligue 1. Mercredi, lors de la deuxième mi-temps du match de Ligue des champions contre Benfica (3-0), l'international tricolore a compris au troisième remplacement parisien qu'il ne rentrerait pas en jeu alors qu'il s'échauffait : il a balancé sa chasuble et quitté le Parc des princes. Ça lui vaudra une mise à pied et le statut peu enviable de symbole : à la notable exception d'un Blaise Matuidi qui a progressé de manière spectaculaire la saison passée, les joueurs français n'ont pas leur place dans le projet qatari. Ce qui est un peu (beaucoup) de leur responsabilité.

Ménez et le sens de l’histoire

L'entraîneur parisien, Laurent Blanc, a sobrement commenté la théâtrale sortie de l'attaquant : «Il a certainement été déçu parce qu'il pensait rentrer. J'ai choisi une autre option. Point.» Depuis, Ménez a comme de coutume ramassé les leçons de morale à la pelle. On peut tout de même se demander si, par hasard, le joueur - qui revient d'une longue blessure, hernie discale - n'aurait pas eu l'assurance de rentrer en cours de match, auquel cas l'histoire n'est pas tout à fait la même. Depuis des mois, Ménez est fragilisé au sein du groupe : un coup il est sorti de l'équipe parce qu'il faut faire de la place à David Be