Michel Platini, le président de l'UEFA, a fait valoir lundi que s'«il y a un vrai problème de racisme dans certaines régions d'Europe», le monde du football ne tolérait plus désormais aucune forme de discrimination. Dans le cadre d'une journée d'échanges sur le racisme dans le football organisée par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme à Genève, le patron de l'instance européenne a fait valoir que les incidents dans les stades n'étaient que «la pointe de l'iceberg» de ce qui se passe dans la société.
«Je ne suis pas venu pour m'excuser, ou pour excuser le football mais pour présenter le point de vue d'un sport qui a eu le courage de prendre le taureau par les cornes et de faire face au défi que représentait la montée des comportements discriminatoires», a déclaré l'ancien capitaine de l'équipe de France.
Alors que l'UEFA, elle-même, a renforcé ses sanctions au printemps, six clubs dont l'AC Milan ou le Dinamo Zagreb ont été condamnés depuis le début de la saison à disputer une rencontre de Coupe d'Europe devant des tribunes partiellement ou entièrement vides. Cela signifie, selon lui, «qu'il y a un vrai problème de racisme dans certaines régions d'Europe, c'est sûr. Mais aussi que l'UEFA agit et sévit pour éradiquer ce mal.»
Pour le triple Ballon d'Or, «le football, le sport le plus populaire dans le monde, reflète la société dans laquelle il prospère, ses valeurs, mais aussi, malheureusement, ses préjugés, ses cra