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Le fabuleux dessin de Suzuka

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F1 . Sebastian Vettel peut remporter dès dimanche le titre de champion du monde lors du Grand Prix du Japon, sur le circuit favori des pilotes.
publié le 11 octobre 2013 à 23h22

L

e championnat du monde de F1 se déroule sur deux types de circuits. Ceux modernes, aseptisés et sécurisés, dessinés pour la plupart par le bureau d’architecte de Hermann Tilke. Et ceux qui appartiennent à l’histoire de la F1, ayant échappé au coup de crayon castrateur de l’Allemand. Dans cette catégorie en voie de disparition, figurent Monaco et Montréal, Monza en Italie, Interlagos au Brésil, ou le tracé belge de Spa-Francorchamps - qui n’est toutefois plus le juge de paix qu’il a été. Et surtout, il y a celui de Suzuka.

Charme. Ce circuit, dessiné par le Hollandais John Hugenholtz au début des années 60 pour servir de piste d'essais au constructeur Honda, est depuis 1987 le théâtre du Grand Prix du Japon. Malgré son caractère dangereux, Suzuka est plébiscité par tous les pilotes, qu'ils soient débutants ou vieux briscards. Tout simplement parce que les 5 807 mètres du tracé offrent tout ce qu'ils aiment affronter au volant d'une F1 : des enchaînements techniques, des virages moyens abordés à haute vitesse, des courbes en appui, des portions très rapides, des courbes négociées sur le fil.

Suzuka offre aussi la particularité de former un huit qui fait se croiser la piste en son centre (avec une passerelle, tout de même). Pour couronner le tout, l’ambiance y est unique, grâce à une affluence record. Et comme le Grand Prix du Japon est programmé en fin de saison - il restera quatre courses après dimanche -, il est souvent décisif pour le ti