Comment vit un stade de foot ? Au rythme de «Allez les Bleus» ne dépassant jamais les 20 secondes et d'une ola syndicale, dont le seul mérite est de faire se lever les spectateurs une fois dans le match ? Ou bien vit-il grâce à ses supporteurs – ultras ou non – capables de rester debout 90 minutes et de chanter sans discontinuer ? C'est à ce match dans le match que l'on a assisté vendredi soir, au Parc des Princes. La France y accueillait l'Australie pour une rencontre amicale conclue sur le score d'un set à zéro pour les tricolores.
Profitant de la venue des hommes de Didier Deschamps au Parc, environ 200 ultras du Paris Saint-Germain ont saisi l'occasion pour retourner dans leur stade fétiche, que certains n'avaient pas fréquenté depuis plus de trois ans. Une période d'abstinence qui remonte à la mise en place du plan Leproux, visant à pacifier les tribunes. Depuis, la rupture entre le club et les ultras est consommée. La disparition des associations et le placement aléatoire dans l'enceinte se sont accompagnés d'une politique drastique de la direction du club et des pouvoirs publics en direction de ces supporteurs «indésirables».
Les interdits de stade («IDS») ne sont pas les seules cibles. Toute une frange d'ultras – à qu