Le compte à rebours a commencé. Sebastian Vettel, vainqueur du Grand Prix du Japon hier à Suzuka, va être sacré champion du monde pour la quatrième fois de sa carrière. Reste à savoir quand. Dans quinze jours en Inde ou plus probablement à Abou Dhabi, début novembre ? Il faudrait des circonstances très défavorables pour que le pilote allemand de l’écurie Red Bull-Renault ait à patienter jusqu’au Grand Prix des Etats-Unis (le 17 novembre), ou, pire encore, jusqu’à la dernière manche de la saison au Brésil (24 novembre).
Avec 90 points d'avance sur Fernando Alonso, lointain 4e hier, Sebastian Vettel est à l'abri d'un retour de l'Espagnol. Il faudrait que le pilote Ferrari gagne les quatre courses restantes et que, dans le même temps, l'Allemand marque moins de 10 points.
Le pilote Romain Grosjean
Une belle qualification (4e), un départ de rêve, vingt-sept tours en tête et une résistance farouche de tous les instants : le Franco-Suisse Romain Grosjean a effectué hier au Japon le plus beau Grand Prix de sa carrière. Une performance qui aurait mérité mieux que la troisième place sur le podium. «C'était une très bonne course. Quel départ ! Dès que j'ai lâché l'embrayage, la voiture s'est mise à pousser vers l'avant. Je me suis dit : "whaou !" C'était super de dépasser les deux Red Bull comme ça, et ce sera un de mes meilleurs souvenirs de l'année. La voiture était fantastique avec le premier train de pneus. Néanmoins, nous étions la seule voiture capable de jouer avec eux», a