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Libération
Décryptage

L’incroyable bourde qui relance le championnat de MotoGP

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publié le 20 octobre 2013 à 20h56

Le Grand Prix d’Australie aura valu son pesant d’or hier à Phillip Island. Alors que l’Espagnol Marc Márquez (Honda) aurait pu décocher son premier titre mondial, c’est son compatriote Jorge Lorenzo (Yamaha) qui réalise une bonne opération, profitant d’une énorme bourde collective du team Honda Repsol. Márquez ne marque pas de points, quand Lorenzo s’impose et se rapproche à 18 points, alors qu’il reste deux Grands Prix (25 points la victoire).

Pourquoi deux courses en une ?

C'est une première. Les organisateurs ont été contraints de scinder la course des MotoGP en deux, deux fois dix tours avec un passage obligatoire par les stands pour que les pilotes changent de machine. Pour cette course, Bridgestone - l'unique manufacturier - n'a pu mettre au point des pneumatiques capables de résister 26 tours au revêtement très abrasif du circuit. Ne pouvant assurer la fiabilité des pneus slick (pneus lisses pour piste sèche) et, du même coup, la sécurité des pilotes pendant plus de 10 tours, la direction de course avait dicté des règles strictes. Les pilotes sont donc rentrés aux stands au 9e ou au 10e tour au plus tard pour repartir et boucler les tours restant. Tous sauf Marc Márquez, leader du championnat du monde.

Quelle responsabilité pour Márquez ?

Daniel Pedrosa (son coéquipier chez Honda Repsol) s'était pourtant arrêté au 9e tour, Jorge Lorenzo alors en tête est rentré aux