Le Paris-SG disputera ce soir au stade Constant-Vanden-Stock d’Anderlecht, contre les locaux, son troisième match de Ligue des champions et personne ne voit la formation belge, plus faible équipe d’une poule où ne patrouillent pas que des terreurs (Olympiakos Le Pirée, Benfica), menacer plus d’une mi-temps une armada pareille. Le Paris-SG version 2013-2014 : ses œuvres et ses pompes.
Le chiffre: 6
Voilà la différence de buts affichée par le club parisien après ses deux premiers matchs dans la compétition reine ; 4-1 à Athènes et 3-0 (score acquis à la demi-heure de jeu) devant Benfica. Ça dit qu’en gros, Blaise Matuidi et consorts n’ont rien à foutre là et qu’ils distribuent des gifles en passant, sans s’arrêter.
Ecrasés 4-0 samedi au Parc des Princes par des Parisiens qui ont du même coup pris le commandement de la Ligue 1 pour la première fois de la saison, les joueurs bastiais se sont vu offrir le même rôle subalterne que les visiteurs précédents : commenter devant les journalistes les fantaisies techniques de l'un, la classe extraterrestre de l'autre et la puissance collective de l'ensemble. L'avant-centre corse Gianni Bruno n'avait par exemple pas de mots pour décrire le premier but de Zlatan Ibrahimovic, une sorte de talonnade aérienne décroisée : «Il est dos au but, il plante un but en pleine lucarne du talon… Qu'est-ce qu'on peut dire ?» Rien.
Et, d’ailleurs, le club ne dit rien de lui-m