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’équipe Force India, première et unique formation indienne engagée en F1, est une énigme sportive, économique et technique. Elle aborde son Grand Prix national dimanche avec l’espoir de marquer quelques points, alors que dans le même temps l’Allemand Sebastian Vettel peut être sacré champion. Son propriétaire, le milliardaire indien Vijay Mallya, accumule les déboires dans ses différents business et les ennuis avec le fisc de son pays. Mais il s’obstine à faire des choix sportifs curieux.
Ainsi, pour la saison 2013, il a renouvelé sa confiance à l’Ecossais Paul di Resta. Modeste quatorzième du précédent championnat, le pilote tarde à justifier la confiance qu’avait placée en lui, à une époque, le motoriste Mercedes. Plus étonnant, le boss indien a rendu sa liberté au très prometteur Allemand Nico Hülkenberg, pour le remplacer par son compatriote Adrian Sutil. Mais, privé de F1 en 2012 pour une sombre histoire de bagarre dans une boîte de nuit chinoise, Sutil s’affirme plus comme un honnête pilote de milieu de grille que comme le futur champion que certains pensaient avoir décelé chez le fils du violoniste Jorge Sutil.
Standing. Cette année, après un début de saison encourageant, les deux pilotes maison ont accumulé les mauvais résultats. Ils restent sur deux courses catastrophiques en Corée et au Japon, où ils n'ont ajouté aucun point aux trois marqués lors des sept dernières courses. Une misère qui risque d'accentuer les difficultés fina