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Décryptage

JO de Sotchi : ski attend l’équipe de France

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publié le 25 octobre 2013 à 19h26

La saison de ski alpin qui débute ce week-end sur le glacier de Sölden (Autriche) sera marquée par le rendez-vous olympique de Sotchi, début février. Tout le monde a travaillé cet été en vue des Jeux, et en fonction du site qui abritera les compétitions. Cette partie du Caucase possède un climat très instable et les montagnes proposent des tracés plutôt plats. «Le slalom olympique aura une pente moyenne, explique Anthony Séchaud, responsable du groupe technique féminin qui ouvre le bal autrichien samedi. Celle du géant est très faible. Elle ne comporte que dix portes dans la plus grande pente et quarante sur la partie plus plate.»

Les femmes prêtes pour une drôle de neige

Compte tenu des hivers très doux à Sotchi, il va falloir s'adapter et travailler sur une neige salée, cette surface traitée molle. Les organisateurs ont stocké des tonnes de neige en prévision d'un hiver qui ressemblerait trop à la douceur de la saison dernière. Anthony Séchaud parle de «neige morte», qui restitue peu d'énergie et d'élasticité. «On a travaillé le matériel, explique le technicien. On a tendance à dire que les Françaises préfèrent la neige dure, mais je ne suis pas de cet avis. Aux championnats du monde à Schladming en février, Tessa Worley a remporté son titre en faisant la différence sur la première partie du tracé, qui ressemble le plus aux pentes de Sotchi

Avant les Jeux olympiques, le programme de Coupe du monde es