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Ad Vettel aeternam

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Le pilote allemand affole les compteurs de la Formule 1 en devenant, à 26 ans, quadruple champion du monde, hier à New Delhi.
Le pilote allemand Sebastian Vettel après sa victoire au GP d'Inde et son 4e titre de champion du monde le 27 octobre 2013 à New Delhi. (Photo Indranil Mukherjee. AFP)
publié le 27 octobre 2013 à 20h56

Depuis la fin de la pause estivale, la question était de savoir quand Sebastian Vettel, ultradominateur au volant de sa Red Bull-Renault, serait sacré champion du monde pour la quatrième fois consécutive. En jeune homme pressé, l’Allemand n’a pas fait durer le suspense, alors qu’il reste encore trois Grand Prix à disputer cette saison.

Sebastian Vettel entre dans la légende

Hier, dans la brume du circuit indien de Buddh, dans les faubourgs de New Delhi, le pilote allemand a remporté son sixième Grand Prix de suite, le dixième de la saison et le 36e de sa carrière. Une performance qui lui a offert un quatrième titre mondial mérité, comme l'a souligné l'autre quadruple champion du monde, Alain Prost, rejoint au palmarès, en attendant que Vettel s'attaque à la légende Juan Manuel Fangio (5 titres) et au recordman du genre, Michael Schumacher (7 couronnes). «C'est bien pour lui qu'il remporte ce quatrième titre avec la manière, en gagnant la course décisive», a apprécié l'ancien champion français, aujourd'hui consultant sur Canal +, tout en soulignant que la polémique concernant le fait que Vettel dispose de la meilleure monoplace du plateau n'a pas lieu d'être. «Il profite de cette opportunité, mais il utilise cette voiture [la Red Bull propulsée par un V8 Renault, ndlr] de manière formidable. Il est évident que Sebastian a su motiver toute l'équipe autour de lui. Il est d'une application et d'une implication remarquab