Au cœur de la baie d'Audierne, la spectaculaire pointe de la Torche était à l'avant-garde du Finistère, dimanche, pour essuyer la première tempête de l'automne. Mais les déferlantes qui ont transformé l'océan en un train d'écume plus blanc que vert n'ont pas troublé les riders des vagues. Venus du monde entier dans cette baie arquée entre la pointe du Raz et Saint-Guénolé, ils participent cette semaine à la finale de la Coupe du monde de stand up paddle, ou «SUP», en pleine émergence en France. Ils ont profité du break pour se reposer, ou affronter vagues et vent en kite ou windsurf, avant de reprendre la compétition jusqu'à dimanche prochain.
Juste avant que les éléments ne se déchaînent, sous un ciel bleu lavé de tout nuage et un soleil perlant de lumière le sable blond, le public, nombreux, avait assisté samedi aux qualifications. Des séries de quatre surfeurs et d’une durée de vingt minutes qui permettent à une poignée d’amateurs de se départager pour affronter l’élite mondiale.
Ascenseur. Le SUP se pratique debout, redressé sur une planche large et épaisse, avec une pagaie pour se propulser. Les paddlers semblent avancer sur l'eau comme sur un tapis roulant. Ils vont chercher les vagues en ramant, la pagaie loin devant eux. A la Torche, ils bénéficient d'un ascenseur naturel, un courant qui remonte le long des rochers vers la mer.
Ensuite, il faut traquer la bonne vague, belle et haute, puis la devancer juste assez pour se sen