Menu
Libération
Interview

La vidéo par Thibault Giresse, milieu, 32 ans : «Aussi un apport sur le plan mental»

Article réservé aux abonnés
publié le 8 novembre 2013 à 18h56

«Jamais plus d'un quart d'heure : il en va des séances vidéo comme des causeries d'avant-match, il ne faut pas perdre le fil. La qualité du montage vidéo peut augmenter la crédibilité du coach si ce que tu vois se reproduit lors du match. Avant notre rencontre à Paris [0-2 le 31 août, ndlr], on avait ainsi compris qu'il fallait empêcher les joueurs du PSG Thiago Motta et Thiago Silva de relancer, quitte à laisser plus de champ aux autres : on a énormément ralenti leurs sorties de ballon en marquant ses deux-là.

«La vidéo permet d'appréhender le style général des équipes. Reims, c'est beaucoup de dédoublements [l'arrière latéral plonge sur l'aile quand l'attaquant situé sur le même côté que lui reçoit le ballon] sur les côtés, ce qui ne nous a pas empêchés d'en prendre un comme ça (sourire). Nice : un gros bloc, pas particulièrement flamboyant mais dur à prendre, il faut essayer de "faire naviguer" [faire circuler le ballon latéralement] pour distendre les lignes et trouver des espaces. Il est rare que tu découvres le potentiel d'un joueur lors d'une séance vidéo : on se connaît et puis, bon, quand tu dis qu'il faut se méfier de Zlatan Ibrahimovic, tu ne dis rien. J'ai cependant découvert le Belge de Nice Christian Brüls [arrivé en Ligue 1 en août] : des qualités de pied [c'est-à-dire de la technique], souvent dans l'intervalle entre tes milieux de terrain et ta défense…

«C'est encore sur les coups de pied arrêtés que le tra