«Encourageant, mais frustrant !» On aurait pu passer toute la nuit de samedi à dimanche avec les joueurs et le staff du XV de France que la même analyse serait revenue en boucle, tel un yoyo oscillant entre rassérénément et dépit. Pour le premier et, symboliquement au moins, le plus important de ses trois test-matchs de novembre, la France recevait samedi la Nouvelle Zélande dans un Stade de France plein à craquer et pas avare en encouragements, dès l'instant que la situation sur le terrain s'y prêtait. Or, malgré l'ambiance vivifiante, les Bleus ont à nouveau failli, mais pas forcément comme on le redoutait. Deux débuts de mi-temps compliqués (avec un essai de Cory Jane refusé par la vidéo dès la 2e minute, puis un autre, planté à la 47e par Piutau au terme d'un raid éclair) n'ont pas empêché les outsiders de virer à égalité à la pause (9-9), puis de prendre un avantage furtif (12-9), avant de se faire distancer (12-26 à un quart d'heure de la fin) pour finalement gratifier le public d'un épilogue ardent... abrégé par le sifflet de l'arbitre sud-africain sanctionnant un piteux talonnage à la main, au moment où tout le pays se prenait à rêver d'un possible essai ouvrant sur un nul, qui aurait été contextuellement synonyme d'exploit.
Mais voilà, à 19-26, il est dit que toutes les retrouvailles semblent promises à la même conclusion, entre la meilleure équipe du monde qui, même dans un soir très moyen, réussit toujours à se tirer d'affaires, et so