Satisfaits mais revanchards les parrains du futur grand stade de l'Olympique Lyonnais (OL), ce mardi matin, pour la pose de la première pierre. Jean-Michel Aulas, le patron du club, a rappelé que le projet avait été «initialisé dès 2007». Gérard Collomb, maire de Lyon et président du Grand Lyon – la communauté urbaine – a souligné que ce projet avait donné lieu à «sept ans de combat» et «71 procédures» lancées par les opposants au grand stade. «Certains n'ont eu de cesse de mettre en avant des intérêts particuliers ou une idéologie dogmatique pour tenter de retarder ce projet, a accusé Jean-Michel Aulas. Nous sommes fiers d'avoir tenu bon.»
L'aigreur d'Aulas et Collomb tient-elle au fait que tous les recours contre la construction de cet équipement ne sont pas épuisés ? «Rien n'est définitivement réglé», assure Etienne Tête, avocat d'opposants, qui rappelle que plusieurs procédures sont pendantes devant le tribunal administratif, la cour d'administrative d'appel et le Conseil d'Etat.
Sans attendre, l’OL a lancé les travaux de construction. Rendez-vous avait été donné ce matin sur le chantier, avec accès filtré et buffet au champagne.
Dans leurs discours, Aulas et Collomb se sont employés à justifier la construction de ce «parc sportif et culturel» comprenant un stade de 58 000 places, un centre d’entraînement, des hôtels, des immeubles de bureaux, un centre de loisirs.
Le premier a assuré que «la seule constructi