Les sanglots longs des violons ukrainiens de l’automne blessent nos cœurs d’une langueur monotone. Après ce match, que dire, que penser, que faire ? C’était attendu, c’est finalement arrivé. La France, sauf miracle, est pratiquement éliminée et risque de ne pas voir le Brésil. Après un match misérable, les Français ont perdu (0-2). Les Ukrainiens, avec du coeur, de l’envie et un indéniable sens de l’histoire ont désormais deux buts d’avance. Ils peuvent pour cela remercier une défense indigente et un Koscielny - notamment - qui provoque un pénalty et se fait expulser en toute fin de match. Alors que la faute était sifflée… pour la France.
En attaque, Giroud a été absent, Rémy maladroit, Nasri trop lent, Ribéry trop seul. Au milieu, Pogba puis Sissoko ont surnagé, mais ce n’était pas suffisant pour créer. Et quand on ne crée pas, on laisse des opportunités aux adversaires. L’Ukraine en a profité une première fois avec un Zozulia qui se balade dans la défense, puis obtient un penalty justifié. La France, en face, n’a finalement rien à regretter. Ce n’est pas comme si elle avait obtenu des occasions, un vague face à face de Nasri et puis c’est tout.
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Ce soir, on sait donc que les sourires discrets, les frottements de mains camouflés et les ouf difficilement réprimés lors du tirage au sort des barrag