Surlendemain difficile à Clairefontaine. Comme une gueule de bois qui n'en finit pas… Trente-six heures après la défaite en barrage aller contre l'Ukraine (2-0), Didier Deschamps est revenu sur un cauchemar devenu réalité. «Vendredi soir, une équipe a joué un match de haut niveau et l'autre une rencontre ordinaire. On a eu le ballon mais on n'a pas réussi à le tenir, à leur faire mal contrairement à eux qui nous ont bousculés physiquement.» Il poursuit mi-convaincu, mi-dubitatif à propos du match retour de mardi : «Il existe une possibilité de renverser la situation mais ce n'est pas simple… Notre investissement doit être total. On s'est pris une gifle ; à nous de ne pas tendre la deuxième joue. Mercredi il sera trop tard.»
L'ancien coach de la Juve et de l'OM se lève et cède sa place à Olivier Giroud. Mine renfrognée, regard habité, le joueur d'Arsenal tente de convaincre : «On est prêt à mourir sur le terrain ; c'est un grand mot mais on n'a pas le choix. J'ai beaucoup de rage en moi qui, je l'espère, va se transformer en énergie positive.» Il évoque ensuite les Ukrainiens, le jeu des Bleus, avant d'embrayer : «Noël Le Graët et le coach ont eu les mots justes qui nous ont touchés au plus profond.» Depuis la mésaventure de Kiev, il n'arrive pas à imaginer «une Coupe du monde sans la France. On a envie de fair