Riche voyage à Clairefontaine, hier, deux jours après la sombre défaite (0-2) à Kiev des Bleus en barrage aller du Mondial brésilien de 2014 et deux jours avant le match retour de demain, une partie que la sélection ukrainienne abordera en nette position de force : c’est l’attaquant Olivier Giroud qui s’est octroyé le droit de dire les choses - bon, pas toutes, mais à l’impossible nul n’est tenu.
Sur les discours qui ont suivi la défaite de vendredi : «Il y a des personnes importantes qui ont pris la parole. Ils ont eu les mots justes.» Et c'est qui, «ils» ? «Le coach [Didier Deschamps] et le président de la Fédération, Noël Le Graët, voilà. Ils ont été très complémentaires. Ils ont su nous toucher intérieurement, de manière profonde.» Pour le discours de Deschamps, on ne sait trop : le sélectionneur des Bleus a sans doute signalé aux joueurs qu'ils venaient de se faire marcher dessus, un truc du genre. Quant aux mots de Le Graët, on les a reconnus sans peine derrière un discours que Giroud a tenu en son nom dès la première question posée hier au «Gunner» : «On est prêt à mourir sur le terrain, même si mourir est un bien grand mot. Il faut qu'on montre au peuple français ce que l'on sait faire. On le doit aussi à nous-mêmes, à tous ceux qui nous aiment et nous supportent : les 64 millions de Français, la famille, mes proches… Moi, je veux marquer l'histoire.»
«Bon petit». Sur la suspension de de