Menu
Libération

Foot : les cinq bonnes nouvelles de la soirée de mardi

Article réservé aux abonnés
La France s'est qualifiée mardi soir pour le Mondial au Brésil et cela suffit sans doute pour l'instant à Didier Deschamps et ses joueurs. Cette première bonne nouvelle en cache au moins quatre autres.
Paul Pogba acclamé par les supporters après la victoire des Bleus face à l'Ukraine le 19 novembre 2013 au Stade de France à Saint-Denis (Photo Franck Fife. AFP)
publié le 20 novembre 2013 à 15h30

Autant le préciser d'emblée, on a vu ce France-Ukraine historique devant la télé, comme 13,5 millions de Français. On partait optimiste, au point d'avoir parié une bonne bouteille que la France se qualifierait malgré la leçon slave de vendredi. Un très honnête pauillac engagé en cas de déroute, contre un condrieu d'exception gagné si ça passait (1). Equitable vues la côte et la cote. Nous ne commenterons pas ici le match, narrée d'excellente façon par Grégory Schneider. Contentons-nous de tirer quatre bonnes nouvelles de la soirée, outre la qualification bien sûr.

1 - On a trouvé des tauliers

Cela fait des années que l'on entend la même rengaine, un poil virile. L'équipe de France manquerait de patrons. Tout le monde se cacherait. Personne ne l'ouvrirait quand cela ne tourne pas rond pour sonner la révolte, réveiller les copains. Par ailleurs, Franck Ribéry serait le seul joueur de «classe mondiale». Bref une quasi-troupe de tocards que cette bande à Dédé. Ce mardi soir, il y avait au moins cinq tauliers sur le terrain. Un par ligne. Derrière, à côté de l'ovni Raphaël Varane, qui joue à vingt ans avec la facilité d'un Paolo Maldini de fin de carrière, Mamadou Sakho n'a demandé la permission à personne pour mettre le tablier. Tablier de sapeur de moral ukrainien, et de chef de cuisine, celui qui fait tourner la brigade. Cette façon de haranguer les troupes, d'imposer rageusement les montées afin de mettre