Il y a tout juste un an, à la fin de la saison 2012, Romain Grosjean affichait un bilan catastrophique. De tous les pilotes engagés dans le championnat, c’est lui qui avait parcouru le moins de kilomètres. Du coup, le pilote Lotus-Renault avait marqué moitié moins de points que son équipier Kimi Räikkönen. Le Finlandais achevait sa saison sur la troisième marche du podium, loin devant Grosjean, huitième. Mais ça, c’était avant, car sa saison 2013 a été quasi irréprochable.
2012, une saison en enfer
Encore plus grave que son classement médiocre, pour sa première saison complète, il s’était surtout fait remarquer par une multitude d’accrochages, avec à la clé sept abandons et une course de suspension pour avoir provoqué un carambolage au départ du Grand Prix de Belgique. Cet enchaînement de contre-performances avait failli coûter sa carrière au pilote franco-suisse, regardé de travers par ses adversaires et les observateurs.
Mieux dans sa tête
Depuis, le pilote s’est adjoint les services d’une psychologue qu’il consulte toujours et a entamé une grosse remise en cause. Premier constat, Grosjean a réalisé une saison 2013 presque parfaite, si l’on excepte un début de championnat sur la défensive et un catastrophique Grand Prix de Monaco. A tel point que le Franco-Suisse est regardé, à la veille de la dernière course de la saison, au Brésil (dimanche, départ à 17 heures, sur Canal +), comme le seul à pouvoir i