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Décryptage

F1 : en 2013, Sebastian Vettel treize à l’aise

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L'équipe Red Bull fête le nouveau succès de Sebastian Vettel, dimanche sur le circuit d'Interlagos, à Sao Paulo. (Nelson Almeida. AFP)
publié le 24 novembre 2013 à 21h36

Tous ceux qui sont animés par un esprit de compétition savent que les records sont faits pour être battus. Sebastian Vettel, lui, les bat. Hier au Brésil, en conclusion de la saison 2013 de Formule 1, qui l’aura vu coiffer une quatrième couronne de champion du monde, l’Allemand a remporté un neuvième Grand Prix d’affilée, nouveau record, et son treizième au cours d’une même saison, faisant aussi bien que le record établi en 2004 par son compatriote Michael Schumacher. Toutes ces performances s’ajoutent aux innombrables records de précocité de Sebastian Vettel, imbattable depuis près de cinq ans, avec une place de vice-champion en 2009 et quatre titres enfilés depuis 2010.

Sebastian Vettel et Red Bull sur une autre planète

Ce dernier Grand Prix aura confirmé la supériorité de la Red Bull-Renault, quelles que soient les conditions météorologiques. Vettel s'est offert une 45e pole position samedi sur une piste détrempée. Hier après-midi, sur le macadam piégeur de São Paulo, visité par un crachin breton, la 19e épreuve de la saison s'est conclue sur un quatrième doublé des voitures autrichiennes conçues par le génial Adrian Newey.

Il était écrit que cette saison 2013 serait celle de Vettel, beaucoup, et de Mark Webber, un peu, l’Australien ayant décroché une place sur le podium final à São Paulo avant de rejoindre le championnat du monde d’endurance et l’équipe Porsche.

Une saison déroutante côt