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Libé 2053

Il y a vingt ans, la F1 finissait dans le fossile

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Archives . Avant le règne d’Oscar Fangelo, les GP ont subi de plein fouet la mort du moteur thermique.
publié le 29 novembre 2013 à 17h46

Cet article d'actualité-fiction a été publié dans notre édition spéciale «Libération en 2053», à l'occasion des 40 ans du journal.

Le dernier championnat du monde de Formule 1 disputé avec des voitures propulsées par des moteurs thermiques s’est déroulé en 2032. L’histoire a retenu que Mick Schumacher, le fils du célèbre septuple champion du monde allemand - aujourd’hui âgé de 84 ans et possesseur d’un des plus grands écoharas de la planète -, a remporté le titre après lequel il courait depuis onze ans.

Il a reçu son trophée des mains de Nicolas Todt, qui a succédé à son père, Jean, à la tête de la Fédération internationale de l’automobile, devenue la FIAEMP (Fédération internationale de l’automobile et engins à moteur propre). Quelques jours plus tard, Schumacher Jr. apprenait qu’à partir de la saison 2033, l’utilisation du pétrole - dont les réserves seraient désormais dédiées au transport aérien - et de ses dérivés ne serait plus autorisée dans les compétitions mécaniques. Une décision qui aurait réjoui Pierre Messmer, Premier ministre de Georges Pompidou qui, au siècle dernier, avait interdit le sport automobile à la suite du premier «choc pétrolier» de 1973.

Formula E. Malgré les efforts de l'autorité sportive pour imposer des moteurs hybrides, dopés par des systèmes de récupération d'énergie de plus en plus efficaces et après avoir autorisé des