Ce week-end, le Top 14 a bouclé la moitié de sa saison régulière, avant les phases finales du printemps en élimination directe. Et, une fois de plus, on n’a pas vu le temps passer, avec un championnat saucissonné entre compétitions européennes de clubs et test-matchs des sélections nationales (y compris ces fameux doublons dont on ne se lassera jamais de fustiger l’ineptie). Après treize journées, on peut déjà faire un petit tour d’horizon, à la faveur de l’affiche phare disputée samedi dans le nouveau stade Jean-Bouin (complet pour la deuxième fois de la saison seulement…) : un Stade Français-Toulon assez étique, mais qui a vu, dans une ambiance de kermesse héroïque, les locaux ridiculiser 23-0 des visiteurs hagards, bien que nantis.
Haut du classement : une logique respectée
Le classement actuel donne ceci : 1er Clermont ; 2e Toulouse ; 3e Castres et 4e Toulon. Exactement les mêmes équipes ayant disputé les demi-finales lors des deux derniers championnats. Un modèle de stabilité, qu'il faut cependant jauger avec prudence : pour l'heure, l'équivalent d'une victoire bonifiée (5 points) sépare le 2e, Toulouse, du 8e, le Racing Métro 92.
Le club des Hauts-de-Seine symbolise ces grosses cylindrées pas toujours à la fête, avec même de sérieux trous d'air : débordant d'ambition, avec un recrutement haut de gamme, le Racing hoquette presque à chaque sortie et gagne toujours petitement (17-12 contre Montpellier, samedi). Au point que ses entraîneurs, le tandem