Jeudi, le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, confirmait dans l'Equipe son soutien à l'entraîneur de l'équipe première, Elie Baup, en souffrance : «Il est soutenu par son club et, de ce côté-là, nous n'avons jamais dévié de notre ligne.» L'OM s'étant incliné (0-1) devant Nantes vendredi, Baup était donc en toute logique sorti du jeu samedi. A charge pour l'insubmersible directeur sportif du club, José Anigo, de diriger l'équipe jusqu'à la trêve hivernale ou même au-delà.
Baup aura senti venir le coup bien avant que le funeste signe du «soutien» présidentiel ne survienne. A Marseille plus qu'ailleurs, un coach est un homme de résultats : six défaites déjà cette saison en Ligue 1 et une campagne européenne lamentable (pas un point en cinq matchs), le ressort actionnant le siège éjectable s'est forcément tendu. Il faut savoir que Baup, aux abois - trois ans de chômage - avant d'être choisi par la direction du club phocéen en juin 2012, avait accepté de venir seul : en voyant ses adjoints prendre ses distances avec lui ces dernières semaines (selon l'Equipe, certains le critiquaient même en coulisse), l'entraîneur aura donc vu le mur se rapprocher.
Casquette. L'entraîneur à la casquette était aussi, depuis deux semaines, la cible de certains groupes de supporteurs réclamant sa démission. Depuis hier, c'est chose faite. Et c'est ainsi l'ami des susdits groupes de supporteurs, José Anigo, qui prend