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Libération
Récit

Mercato d’hiver : le star-system du PSG

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La victoire (5-0) de Paris, samedi contre Sochaux, était une formalité pour Zlatan Ibrahimovic et consorts, déjà tournés vers la construction de l’équipe, tels des directeurs sportifs.
publié le 8 décembre 2013 à 19h46

Il aura fallu vingt-quatre heures avant d’entendre la vérité sortir de la bouche d’un joueur de foot professionnel en exercice, sur ce que les Bleus doivent penser du tirage au sort du Mondial 2014 (Honduras, Suisse et Equateur). Et celui-ci n’est même pas français. Samedi en début de soirée, dans un couloir du Parc des Princes, le gardien italien d’un Paris-SG large vainqueur (5-0) du FC Sochaux-Montbéliard a ouvert des yeux comme des soucoupes quand un type lui a affirmé qu’il s’agissait là d’un premier tour facile.

«Message». «Facile ? Salvatore Sirigu a accentué son air ahuri. Mais, même pour la France, ça ne peut pas être facile. Ce n'est pas possible. Quand même, il faut les jouer, les matchs.» On a eu une brève pensée pour l'attaquant des Bleus Olivier Giroud - «et moi qui ai toujours rêvé de jouer au Maracanã de Rio…» il n'a qu'à jouer ce jour-là en costard trois pièces - et la volée de tricolores ayant annoncé qu'ils allaient se friser. Puis on s'est accroché à Sirigu, de plus en plus à la peine, auquel il fut demandé si son équipe avait «envoyé un message» trois jours après leur première défaite (0-2) en 37 matchs mercredi à Annecy contre Evian-Thonon-Gaillard. «Un message ? Pour quoi faire ? A qui ? On joue pour nous. Quand on gagne, on se fait du bien à nous. On n'a rien à dire.»

Il faudra un jour qu'on bénisse les joueurs de football. Mais pas tous : juste ceux qui ne s'essuient pas