La semaine qui s’ouvre est la leur. Et les joueurs de la JSF Nanterre l’aborderont avec une relative tranquillité d’esprit, puisqu’ils ont interrompu dimanche devant Le Havre (victoire 88-75) une séquence de deux défaites consécutives en Pro A, ce qui fait tache pour un champion de France en titre, mais qu’il faut relativiser si l’on se penche sur ce que sont en passe d’accomplir les banlieusards.
Vendredi, les vert et blanc affronteront le Budivelnik Kiev, en Ukraine, pour le compte de l’avant-dernière journée de la phase de groupe de l’Euroligue. Si David Lighty et consorts l’emportent, alors que le Partizan Belgrade ne s’est pas imposé la veille sur le parquet du Fenerbahçe d’Istanbul (ce qui serait un exploit de la part des Serbes, tant l’équipe stanbouliote est surarmée à tous les postes), la JSF Nanterre intégrera le top 16 européen lors de la seconde partie de saison.
Et ça n’arrive pas tous les jours : le dernier club français à avoir réussi ce coup-là l’a fait en 2007. C’est le moment d’avoir une pensée pour ceux qui suppliaient le président Jean Donnadieu de laisser la place en Euroligue à une équipe plus riche. Et de mesurer le chemin parcouru depuis septembre.
Vendredi à la halle Carpentier (XIIIe arrondissement de Paris, où Nanterre reçoit en Coupe d'Europe), à l'issue d'une défaite héroïque (78-82) contre Barcelone, Ali Traoré a insisté sur la manière dont, désormais, les faiblesses de la JSF sont ciblées par les prestigieux adversaires qu'ils affronten