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analyse

Pastore, Falcao, Enyeama, les têtes gondolées du trio de tête

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Le banni volontaire, l’hypocondriaque et le sauvé des eaux, ou les aspérités de Paris, Monaco et Lille.
Le milieu de terrain parisien Javier Pastore (au centre) contrôle le ballon lors du match contre Lyon, le 1er décembre au Parc des Princes. (Photo Martin Bureau. AFP)
publié le 13 décembre 2013 à 20h26

La compétition domestique devait être pour le Paris-SG une sorte de galop d'essai un peu poussé. Il n'en est rien. A la veille de la 18e journée de Ligue 1 disputée ce week-end, trois formations peuvent encore virer en tête à la mi-parcours et prendre le titre honorifique de «champion d'automne» : le Paris-SG (quand même), une AS Monaco qui patrouille à deux points et le Lille olympique sporting club (quatre points de débours) qui visitera le Parc des princes dans huit jours. Trois équipes, trois joueurs, trois histoires.

Javier Pastore Le libre penseur

La question finit toujours par être posée à l'entraîneur parisien Laurent Blanc avant et après les matchs, plus ou moins rapidement - et de façon plus ou moins directe - selon les jours : quelle est aujourd'hui l'espérance de vie au club de Javier Pastore, symbole vivant du projet qatari (42 millions d'euros officiellement dépensés pour le sortir de Palerme) avant l'arrivée de Zlatan Ibrahimovic en 2012 ? La réponse est de plus en nette au fil des semaines. Samedi, après Sochaux (5-0), c'était ça : «Pastore a sa place dans le groupe parisien. Dire qu'il a sa place sur le terrain, c'est différent. L'équipe a beaucoup avancé sans lui. Il doit cravacher. J'espère qu'il ne lâchera pas.» Manière de dire qu'il a un doute. A Paris, l'Argentin détonne : aussi diaphane en coulisse que sur le terrain, dans un contexte où ceux qui l'entourent ont un mental de paras. Samedi dernier, on a eu une double impression : celle d'un décalage (lui ne met pas