Le XV de France reçoit le XV de la Rose samedi au Stade de France, premier rendez-vous de l'édition 2014 du Tournoi des six nations. Fabrice Landreau, ancien talonneur international et aujourd'hui manager du FC Grenoble Rugby, souligne les différences entre deux formations majeures de l'hémisphère Nord.
Ouvrir le Tournoi face à l’Angleterre, cela signifie quoi ?
C'est une très grosse pression sur les épaules du XV de France et sur le staff. Même si la France a joué des matchs très encourageants face aux Blacks néo-zélandais et aux Boks sud-africains, la saison 2013 a été peu bénéfique (lire ci-contre). Cette année, la France joue trois fois à domicile et devrait en profiter. C'est un gros défi mais c'est très excitant, car cela peut être le début d'une très belle aventure. Ce tournoi est vraiment déterminant, car il représente le lancement de l'épopée Coupe du monde 2015.
Que manque-t-il au XV de France ?
L’équipe de France a du mal à définir une équipe. On voit bien les incertitudes, les doutes, les expérimentations sur des postes clés - les numéros 9 et 10. C’est toujours un casse-tête pour les sélectionneurs. Le staff et les joueurs ne peuvent pas travailler sur la durée, se réunir régulièrement pour travailler sur le fond. La preuve : quand l’équipe prépare sa Coupe du monde en trois mois, les résultats sont toujours bons avec une demi-finale ou une finale. Là, l’équipe est toujours sur le qui-vive. Cet automne, ils n’o