Il y a quelques années, une affiche de Coupe Davis France-Australie, même du premier tour, faisait saliver. Il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui, elle est un peu écornée. La faute aux Australiens qui n’ont plus la possibilité de coucher sur la feuille de match trois noms d’épouvantails en mesure de bousculer la hiérarchie mondiale.
Flamme. Reste Leyton Hewitt, toujours capable de fulgurances, susceptible de dérégler n'importe quel adversaire malgré son classement aux environs de la 40e place mondiale. Ainsi vendredi, au Vendéspace de Mouilleron-le-Captif (Vendée), la petite bombe d'Adélaïde a joué les facétieux en poussant Jo-Wilfried Tsonga (10e joueur mondial) au jeu décisif du troisième set alors que le Manceau avait fait l'essentiel dans les deux premières manches et semblait intouchable. C'était oublier un peu vite que Hewitt connaît depuis le début de la saison un retour de flamme qui lui a déjà permis de battre Roger Federer et Andy Murray. Toutefois, malgré sa hargne et son expérience des rendez-vous importants, Hewitt ne tient plus la distance et c'est sans paniquer que Tsonga a plié le match et apporté à la France un deuxième point.
Avant lui, Richard Gasquet avait logiquement montré la voie et expédié les affaires courantes face au jeune Nick Kyrgios, 162e mondial. Un joueur dont le numéro 1 français se méfiait pour l'avoir observé à l'Open d'Australie lorsqu'il avait tenu tête à Benoît Paire.