De l’extérieur, le stade de biathlon ressemble à un centre d’affaires, tout de verre et de fer bâti, de près de 30 mètres de haut. Il abrite, outre les locaux dédiés au sport, des bureaux, salles de presse, cafétérias. De l’intérieur, c’est un cirque aménagé à flanc de montagne, les gradins faisant face à un mur monumental qui s’élève derrière la zone de tir. Le stade est construit pour durer et servir bien au-delà des Jeux olympiques.
La plupart des sites olympiques ont été élevés à partir de rien. Et tant qu’à faire du neuf, autant voir grand. Laura, le complexe de ski de fond et de biathlon, s’inscrit dans les projets imposants des JO de Sotchi. Installé dans les hauteurs de Krasnaïa Poliana, à 1400-1600 m d’altitude, il est composé de deux stades distincts, avec une zone de départ et d’arrivée propre, deux systèmes de parcours différents pour le ski de fond et le biathlon (4 km avec des raccourcis formant des boucles allant de 1,5 à 4 km, et des zones de tir, d’échauffement, de test des skis et de compétition). Les deux stades, en comptant les tribunes le long des pistes, peuvent accueillir jusqu’à 10 000 spectateurs.
Après les Jeux, les nouvelles infrastructures vont servir au développement et à la promotion du sport, assure le comité d’organisation. Des pistes supplémentaires seront tracées. Le site sera réaménagé pour d’autres compétitions, aussi bien les Coupes du monde que les championnats nationaux. Il servira de centre d’entraînement le reste du temps. Une partie de