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Maria Höfl-Riesch, natürlich

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Virtuose de 29 ans, la skieuse de Garmisch-Partenkirchen, déjà médaillée d’or lundi, part favorite pour la descente de ce matin. Avant la retraite, en mars.
L'Allemande Maria Hoefl-Riesch après le slalom du Super-combiné mardi à Sotchi. (Photo Alexander Klein. AFP)
publié le 11 février 2014 à 20h16

Pour Maria Höfl-Riesch, l’essentiel est fait. La grande Allemande peut partir la tête haute. Lundi, en gardant son titre dans le super-combiné des JO malgré une descente «ratée», suivie d’un slalom maîtrisé, elle a ajouté une troisième médaille d’or olympique à son palmarès déjà long comme un jour sans pain. Aujourd’hui, si la victoire est au bout de la descente, ce sera un bonus de plénitude.

Depuis le début de la saison, elle répète sur tous les tons que cette campagne commencée sur le glacier de Sölden (Autriche) fin octobre, et qui s’achèvera mi-mars sur les pentes de Lenzerheide (Suisse), est la dernière de sa carrière, à bientôt 30 ans. Son bonheur olympique ne peut que la conforter dans son idée. Pour la plupart des sportifs, le plus dur consiste à savoir dire stop, et si possible au sommet.

Infatigable. Toutefois, à Sotchi, Maria Riesch est encore en mission. «J'espère gagner quatre médailles. Surtout que Lindsey [Vonn, championne américaine, ndlr] n'est pas là», avait déclaré l'infatigable skieuse de Garmisch-Partenkirchen en arrivant en Russie. Etait-ce une boutade ? Une inhabituelle fanfaronnade ? Ou tout simplement une façon de s'autopersuader qu'elle peut y arriver ? Alors qu'elle occupe la tête au classement provisoire de la Coupe du monde de descente, Maria Riesch est bien sûr favorite de l'épreuve. D'autant qu'elle saura se servir des erreurs commises lundi pour tenter de rééditer son succès d'il y a deux ans sur c