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La France se voit en Pinturault

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Jeux olympiques de Sotchidossier
En piste pour le super-combiné aujourd’hui, le skieur de Courchevel est le meilleur espoir tricolore de médaille en alpin.
Alexis Pinturault vendredi, à l'entraînement du super combiné. (Photo Olivier Morin. AFP)
par Dino Di Meo, Envoyé spécial à Rosa Kouthor (Russie)
publié le 13 février 2014 à 19h56

On attendait une relève de poids depuis un moment en équipe de France de ski alpin. Alexis Pinturault est apparu en 2009 en remportant les championnats de France de combiné, puis les championnats du monde juniors en géant. Aujourd’hui, dans le super-combiné (une descente et une manche de slalom), il représente l’espoir de médaille le plus sûr de l’équipe de France, surtout depuis qu’il rivalise avec l’Américain Ted Ligety et l’Autrichien Marcel Hirscher, les deux grosses pointures du circuit.

Alexis Pinturault s’est construit à force de sillonner les pistes les plus difficiles de Courchevel, la station où son père, Claude, tient le cinq étoiles L’Annapurna. C’est là qu’il devient ce redoutable skieur polyvalent et puissant. Le gamin y pratique tous les sports, de l’escrime au hockey sur glace, en passant par le tennis, ballotté entre Courchevel et Annecy, la ville où vit Hege, sa mère norvégienne.

Il se découvre vite une habileté à skis et après un sport-études à Albertville, les portes de l’équipe de France s’ouvrent à lui en 2008. Deux ans plus tard, un bac scientifique avec mention en poche, Alexis Pinturault dévoile ses capacités dans les disciplines techniques, mais son côté casse-cou le fait lorgner les épreuves de vitesse.

De nouveau champion du monde junior de géant en 2011, il se blesse à la cheville à l’intersaison et doit différer son retour. En décembre 2012, il signe une victoire en slalom à Val-d’Isère. Un mois plus tard, il remporte son premier super-combiné dans