La direction qatarie du club ne régalant pas à la hauteur de 430 millions par an - Vincent Labrune, le président de l'OM, évoque carrément un chiffre dépassant 500 patates - pour jouer sous les stalactites du Parc des sports d'Annecy, on peut dire que le Paris-SG version 2013-2014 commence sa saison ce soir, à la BayArena de Leverkusen, en 8e de finale aller de la Ligue des champions.
Pour le dire vite, c'est l'heure. Mais ça n'est pas uniquement celle que l'on croit. Jeudi, l'entraîneur parisien, Laurent Blanc, a évoqué la situation contractuelle en suspens de certains joueurs (les défenseurs brésiliens Maxwell et Alex, les milieux Blaise Matuidi et Thiago Motta) en mettant une légère pression sur sa hiérarchie : «Pour moi, il est souhaitable de régler les cas des joueurs concernés le plus rapidement possible. Ça ne doit pas polluer notre mois de février […]. Tu ne gagnes jamais rien à cette période de l'année. Mais tu peux perdre certaines choses.»
Nostalgie. Une franchise inhabituelle à ce niveau d'enjeux (plus on a d'argent, moins on en parle). Mais il faut admettre que Blanc est plutôt coutumier du fait : le différentiel entre ce qu'il racontait lors de sa mandature tricolore (2010-2012) et ce que livre depuis son successeur à la tête des Bleus, Didier Deschamps, emplit de nostalgie les médias chargés de raconter ce qui se passe en sélection. Le Cévenol est de ceux qui font vivre l'un des trois piliers de