Le Paris SG, impressionnant de maîtrise et de réalisme, a quasiment assuré sa qualification après sa victoire (4-0) à Leverkusen, mardi en 8e de finale aller de la Ligue des champions, grâce notamment à un doublé de l’inévitable Ibrahimovic.
Il porte le PSG à bout de bras, tel Atlas portant la terre. Zlatan, auteur de deux buts, dont un nouveau chef d’oeuvre, a une nouvelle fois présidé aux destinées du PSG, qui, sauf improbable retournement de situation au match retour le 12 mars au Parc des Princes, validera son billet pour les quarts de finale.
Signe que Paris murit, il a maintenu 90 minutes durant sa performance majuscule, contrairement à l’an passé où à pareille époque Valence avait, sans conséquence pour la suite, préservé quelque espoir en réduisant le score (2-1) en fin de match tandis que Zlatan se faisait exclure.
Les progrès parisiens sur la scène continentale appelleront donc confirmation au prochain tour, mais la partition récitée dans la BayArena, face à un adversaire certes moribond actuellement (5 défaites lors des 7 dernières journées de Bundesliga) a forcément de quoi marquer les esprits.
Les esprits, le Bayer ne les a jamais recouvrés après l’ouverture du score de Matuidi, qui illustrait à lui seul les intentions parisiennes du début de rencontre. Le milieu des Bleus interceptait le ballon dans le camp adverse et trouvait un relais avec Zlatan puis Verratti qui le lançait idéalement pour tromper Leno (3e).
Sans forcer, mais en manquant tout de même une belle oc