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Skicross : le gang français braque le coffre à médailles

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Jeux olympiques de Sotchidossier
Chapuis, Bovolenta et Midol ont squatté toutes les marches du podium, jeudi. Du jamais-vu aux JO d’hiver.
Arnaud Bovolenta et Jean-Frédéric Chapuis, en argent et en or sur l'épreuve de skicross aux Jeux de Sotchi. (Photo Mike Blake. Reuters)
publié le 20 février 2014 à 20h06

Et ces trois loustics, vous les connaissiez ? Comment ça, pas du tout ? Eh bien, il va falloir apprendre leurs noms, et par cœur encore, car depuis jeudi, ils appartiennent à l'histoire du sport olympique français. Jamais un podium des JO d'hiver n'avait été monopolisé par trois athlètes français. Une lacune - tout à fait pardonnable - comblée jeudi matin à l'heure de l'apéro par Jean-Frédéric Chapuis, 24 ans, Arnaud Bovolenta et Jonathan Midol, 25 ans, qui ont franchi dans cet ordre la ligne d'arrivée de la finale de skicross.

Un quatrième tricolore au départ de cet ultime affrontement (dans cette discipline, les athlètes s’affrontent quatre par quatre) n’aurait pas fait tâche si Jonas Devouassoux, seul vainqueur français d’une épreuve de Coupe du monde, ne s'était pas retrouvé dans un quart avec deux autres compatriotes. Il n’y avait donc que le Canadien Brady Leman à pouvoir priver la France d’une quatrième médaille d’or.

Bossus. Mais l'épouvantail de Calgary n'a pas rivalisé très longtemps avec le gang bleu. S'emmêlant les spatules sur l'arrière des skis de Jonathan Midol peu après la mi-course, Leman en est resté là. Les chenapans prenant la fuite n'avaient plus qu'à se distribuer le magot.

Dans l’esprit de ces trois potes, l’ordre d’arrivée reste anecdotique même s’il est assez logique : Jean-Frédéric Chapuis, sacré champion olympique, avait déjà à son palmarès un titre de champion du monde remporté il y a moins d’un an e