Le combiné nordique français et Jason Lamy-Chappuis rentrent bredouilles de Sotchi. Le champion olympique en titre de Vancouver, triple champion du monde à Val di Fiemme l'an dernier, a accumulé les contre-performances : 35e sur le petit tremplin, 7e sur le grand. Et hier, il n'a pu accrocher qu'une 4e place par équipes. «On est sortis dès le tremplin, concède Nicolas Michaud, directeur du nordique (discipline qui combine saut à ski et ski de fond). On a le niveau pour gagner, mais on n'a pas été dans le jeu.»
Une accumulation de petits soucis de santé, de glisse, quelques mètres en moins au saut, et le relais bleu prend le départ de la course de fond avec 35 secondes de retard. Devant, Allemagne, Autriche et Norvège font toute la course ensemble. Sébastien Lacroix, meilleur fondeur, a été placé en premier relayeur pour combler très vite le retard, mais la Norvège, partie devant la France, a eu la même idée pour rattraper ses 25 secondes de retard. Au finale, les Norvégiens l'emportent au sprint devant l'Allemagne et l'Autriche, la France terminant à 35 secondes, soit le handicap de départ. Déception, tristesse et frustration logique pour une équipe qui, l'an dernier, s'était montrée bien plus incisive aux championnats du monde. «Le scénario a été le pire possible, a commenté Jason Lamy-Chappuis, 27 ans. Les trois de tête se sont regroupés devant et puis se sont relayés. Et nous, on n'a jamais été en mesure de r