Marcel Hirscher se place comme le grand favori du slalom spécial samedi soir. Deux fois vainqueur de la Coupe du monde au général (en 2012 et 2013), l'Autrichien originaire d'Annaberg, près de Salzbourg, a très peu raté de rendez-vous. Sauf aux Jeux olympiques de Vancouver, en 2010 : 4e place en géant (comme à Sotchi) et 5e en slalom spécial. A Sotchi, c'est sa dernière chance de médaille avant de reprendre le chemin de la Coupe du monde, où il est toujours en tête devant Aksel Lund Svindal (absent samedi, il est retourné chez lui) et Alexis Pinturault, qui aura aussi une carte à jouer.
A 24 ans, Hirscher pèse déjà très lourd : 22 victoires en Coupe du monde, dont quatre cette saison en slalom, médaille d’or en slalom et d’argent en géant aux championnats du monde l’an dernier. Mis sur des planches à 2 ans par Ferdinand, son père, directeur d’une école de ski, le petit Marcel aurait pu courir sous les couleurs des Pays-Bas (sa mère est néerlandaise) s’il n’avait pu ouvrir les lourdes portes de la Wunderteam. Mais le cas ne s’est pas posé puisqu’il s’est rapidement inscrit en successeur des Mario Matt ou Benjamin Raich.
Régularité. Après deux années de sports-études au lycée hôtelier de Bad Hofgastein, le phénomène est repéré par la fédération autrichienne. En 2008, aux championnats du monde junior à Formigal (Espagne), il décroche deux titres, en géant et en slalom. En 2010, il signe sa première victoire en Coupe du m