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Cas de dopage : à l’assaut six !

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Jeux olympiques de Sotchidossier
Piqûres . Avec cinq cas de dopage de plus qu’il y a quatre ans, le CIO se voit en bon élève.
publié le 23 février 2014 à 20h56

Les JO de Sotchi sont un succès à tous points de vue, y compris celui du dopage. Six athlètes ont déjà été pris la main dans l'armoire à pharmacie, soit cinq de plus qu'à Vancouver en 2010. Le patron du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, en est ravi : «Le nombre de cas n'est pas vraiment pertinent, a affirmé l'Allemand, hier. Ce qui compte, c'est qu'on voit que le système marche, que le CIO est sérieux, avec une politique de zéro tolérance, puisque ces athlètes ont été disqualifiés.»

Humour. La gestion du dopage est affaire de doigté : trop de cas, vous passez pour un ramassis de tricheurs. Pas assez ? On vous taxe de laxistes. Alors six, c'est bon pour la crédibilité. Mais pour les maladroits attrapés par la patrouille, c'est Dürr, dit l'un d'eux. Hier, Johannes Dürr, 26 ans, devait participer aux 50 km de ski de fond. A la place, il a fait ses valises, à cause d'un contrôle positif à ce bon vieil EPO. L'Autrichien, 8e du skiathlon, a été contrôlé avant les JO, le 16 février à Obertilliach (Autriche), à l'entraînement.

Sa fédération de ski veut le suspendre à vie. Cette mesure d’élimination peut être contestée, mais la fédé a perdu tout sens de l’humour depuis le scandale des JO de Turin en 2006, quand la police italienne avait saisi du matériel de dopage sanguin dans un logement occupé par l’équipe de biathlon. Et le nordique autrichien doit sa célébrité à l’excellent Walter Mayer, entraîneur