Vendredi soir, la France a sombré au Millenium Stadium de Cardiff contre le pays de Galles, 27-6. Au terme de la 3e journée du Tournoi des six nations, après Italie-Ecosse (20-21) et Angleterre-Irlande (13-10) disputés samedi, on compte quatre équipes en tête, avec deux victoires et une défaite : Angleterre, France, Galles et Irlande. Comme après chaque match des Bleus pendant le tournoi, Fabrice Landreau, ex-talonneur international et directeur sportif de Grenoble, nous livre son analyse.
La France a perdu une bataille
D’emblée mis sous pression, les Français n’ont jamais su trouver les ressources mentales et techniques pour contrer la furia galloise. Ils ont montré beaucoup de fébrilité, à l’image de Pascal Papé, ce qui est surprenant de la part d’un capitaine. Au niveau des individualités, rares ont été ceux, comme Brice Dulin, voire Louis Picamoles, ayant essayé d’enclencher la marche avant. Peut-être le groupe s’était-il fixé un défi trop important, en rapport avec une attente énorme du staff et des médias, et la dimension psychologique a peut-être pris le dessus sur le jeu. Mais, par-delà la copie brouillonne, je demeure persuadé qu’il y a une âme dans cette équipe. La France est tout simplement passée à côté de son match, mais ce serait dommage de vouloir tout remettre en question pour autant.
Des individualités à revoir… et à ménager ?
La sortie du demi de mêlée, Jean-Marc Doussain, à