Mais à quoi peut bien servir un match amical international placé à la mi-mars, à deux mois du rassemblement suivant à Clairefontaine (le 19 mai) et alors que les joueurs n'ont que leur club à l'esprit, Ligue des champions et proximité de la fin du championnat obligent ? Les stars internationales type Karim Benzema ont répondu : un match de sélection réglé en cinq ou six sprints maximums, un remplacement négocié autour de la 55e minute et hop ! La fin du match n'est pas encore sifflée que le mec est dans un jet privé direction la casa.
Toxicité. Les sélectionneurs, qui accordent à ce type de rencontre le crédit sportif qu'elles méritent c'est-à-dire aucun, regardent plutôt dans les coins : trois jours de vie commune, ça peut permettre d'avoir des éléments sur le fond constitutif (implication à l'entraînement, capacité à se fondre dans le paysage), voire parfois le potentiel de toxicité, de tel ou tel élément.
Quant aux journalistes, ils comptent les morts. Hier, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a donné une liste de vingt-quatre joueurs en prévision du France-Pays-Bas amical de mercredi : dix-neuf auraient suffi pour disputer la partie mais ça n’est bien entendu pas le problème ; le fait d’être dedans ou pas augurant surtout du groupe de 23 qui sera choisi pour aller s’égayer dans l’Etat de São Paulo à l’occasion du Mondial brésilien (du 12 juin au 13 juillet). Et Deschamps a laissé deux joueurs au bord de